Mars 2009

Le Beau-Site à Genval

Là aussi rien de neuf. Il y a bien un budget prévu à l’extraordinaire, mais cela s’arrête là. Une autre imputation est prévue pour des réparations indispensables, mais là aussi sœur Anne ne voit rien venir. Ce bâtiment, qui pourrait devenir un pôle d’attraction de la commune de Rixensart, n’est guère dans les bonnes grâces du Collège. « Un gouffre à millions » dixit le Bourgmestre. Toute démarche de partenariat avec le privé semble relever de l’utopie !

Publié dans Villa Beau-Site | Commentaires fermés sur Mars 2009

Mars 2009

Les Papeteries de Genval

Le dossier suit son cours. Le promoteur a introduit l’une après l’autre les demandes de permis techniques. Nous avons encore demandé d’envisager des modifications, comme le non-dépassement de 360 logements, ce qui a été confirmé. Nous avons proposé une seconde ouverture sur la vallée dans le prolongement de la voirie qui longe les magasins actuels ou encore de créer une ouverture de 30m. entre chaque bâtiment donnant directement sur la vallée. De son côté, le Plan Communal d’Aménagement Dérogatoire ( PCAD) définitif a été voté en Conseil communal. Nos représentants à la CCAT ont fait voter un certain nombre de modifications, dont celles énumérées ci-dessus.

Ombres au tableau : la crise financière. Ne va-t-elle pas pousser le promoteur à revendre «  par appartement » l’ensemble de son projet ? Le MET (Ministère de l’Equipement et des Travaux) ne prendrait plus, à ses frais, la réalisation, avenue Roosevelt, du deuxième rond-point

Publié dans Papeteries de Genval | Commentaires fermés sur Mars 2009

Mars 2009

Place Communale de Bourgeois

Les deux dossiers sont au point mort. Deux satisfactions : la mise à sens unique et le réaménagement du Quai du Tram et de la rue Saint-Roch, deux mesures faisant partie de notre plan de réaménagement de la place de Bourgeois. Le Bourgmestre nous a demandé, fin février, de pouvoir se servir de celui-ci, dans le cadre du réaménagement entre la rue des cailloux et la rue du Moulin. Il a promis de nous revoir en cours d’élaboration.

Publié dans Place de Bourgeois | Commentaires fermés sur Mars 2009

Mars 2009

Le court récit, qui suit, résume de belle manière la problématique du patrimoine :

L’abandon du bâtiment, du site, de l’objet par son propriétaire

La ou les tentatives de restauration du ou des propriétaires successifs

L’abandon du projet, quasi toujours par insuffisance de moyens financiers

L’abandon définitif

L’Etat, la Région ou la Province se voient moralement forcés de reprendre le bien

Le manque de moyens ou d’intérêt aggrave les conséquences de l’abandon

Lorsque la ruine devient presque inéluctable, des citoyens rassemblés en association ou en comité montent aux créneaux

Les autorités prennent conscience de la valeur de ce patrimoine

L’administration se met en route

Un budget est imputé puis alloué

Les travaux commencent. Leur coût est multiplié par 100 par rapport à celui d’une restauration en temps utile

Villa Beau-Site à Genval … le temps passe… les plans sont faits… rien ne se passe

On pouvait lire dernièrement dans La Lettre du Patrimoine, publiée par la Région wallonne, le texte suivant consacré au château des ducs d’Havré à Havré, aux portes de Mons :

«  Abandonné par les Croÿ en 1839, le château passe aux mains du chanoine Puissant qui tente de le sauver mais la tâche est insurmontable. Après voir failli être emporté pierre par pierre par un Américain, la propriété échoit finalement à la province du Hainaut. Dans l’indifférence générale, pillage, vandalisme et végétation envahissante conduisent à l’inévitable : dès 1930, des éboulements successifs, parfois très importants, menacent la vie d’un patrimoine qui sera pourtant classé en 1936, les ruines comme monument, les douves comme site ».

Le temps passe et rien ne se fait. En 1978, se crée une association de défense. Celle-ci entreprend une série de travaux. En 2001, le Gouvernement wallon inscrit le bien sur la liste de l’IPW (Institut du patrimoine wallon). En 2006, se termine la restauration de l’aile Charles-Alexandre de Croÿ et Anne de Lorraine. En 2007, est inscrite la restauration de la tour d’Enghien. En août de la même année, une Rencontre Entreprises est organisée, afin de présenter à des investisseurs privés des projets susceptibles de conduire à des partenariats.

Publié dans Patrimoine | Commentaires fermés sur Mars 2009

Mars 2009

La Cure Sainte-Croix à Rixensart

Après un long moment de stagnation, il semble que le litige, opposant la Commune aux Merode, touche à sa fin. Grâce aux recherches de nos amis du Cercle d’Histoire nous avons communiqué à la Commune un extrait cadastral et un relevé du cadastre d’imposition prouvant la propriété de la commune depuis le XIXe siècle. Cette dernière nous a témoigné une indifférence polie… C’est souvent le cas avec les communes.

Publié dans La cure Sainte-Croix | Commentaires fermés sur Mars 2009

Menaces – 2009

Menace sur nos communes

Il arrive fréquemment que le changement du cours des choses ne soit pas le fait de grands bouleversements, mais survient à la suite de la mise en place de normes qui passent inaperçues du grand-public.

Dans les communes décentralisées, comme Rixensart, La Hulpe… , il y a un important document, appelé le Schéma de Structure, qui oriente la politique de l’aménagement du territoire communal. Parmi ces orientations, deux points sont vitaux: la densité et la densification.

La première indique le nombre de logements à l’hectare de chaque zone de la commune.

La seconde préconise une utilisation maximale des zones des centres de la commune et ou de celles proches des nœuds de transport en commun. Ceci pour éviter une urbanisation anarchique et peu parcimonieuse du sol. Ce principe trouve sa meilleure application dans les villes. Appliqué dans des communes, appelons-les semi-rurales, il peut se révéler dangereux, surtout si on l’associe à une augmentation des densités.

C’est tout un cadre de vie qui peut basculer pour les habitants qui avaient fait le choix de s’installer dans une commune résidentielle rurale et qui se retrouvent dans un faubourg de ville. Une fois encore le Patrimoine est lié aux hommes et il est partie prenante du cadre de vie. Prenons l’exemple de Rixensart qui veut dans ses zones de centre-en gros le quartier des deux gares- augmenter sa densité de 45 à 60 logements à l’hectare, soit une augmentation de 33% ! De même les zones résidentielles denses passeront de la fourchette 17-20 à 20-25 logements à l’hectare. Ce ne serait pas une situation trop dramatique si on figeait la configuration d’aujourd’hui à Rixensart. Mais nous savons tous que rien n’est plus changeant que l’urbanisme. Exemple :on abat trois maisons uni-familiales et on les remplace par un bloc d’appartements de 12 logements…

Le vrai problème est l’absence, sauf exception, de vision à long terme des Autorités communales, notamment par manque de compétence en ce domaine complexe.

On nous oppose toujours les mêmes arguments, à notre politique de maintien des normes actuelles permettant d’éviter la « citadinisation » des communes :

-Densifions au maximum les centres pour permettre aux jeunes et aux personnes âgées de se loger.

-Il faut des logements pour absorber les nouveaux arrivants notamment dans les « villages RER ».

-Plus il y aura de logements moins forte sera la pression foncière et les loyers diminueront.

– En densifiant autour des pôles de transport en commun, les habitants n’auront plus besoin de voiture.

Chaque année qui passe depuis plus de trente ans démontre le contraire. Si l’on veut du logement à loyers modérés, pour les jeunes et les personnes plus âgées il faut que la Commune soit le maître de l’ouvrage. Et les communes, comme Rixensart, La Hulpe, Lasne n’ont pas pour devoir de loger tout ceux qui ont décidé de s’y installer au détriment de la population existante

Publié dans Divers | Commentaires fermés sur Menaces – 2009

Mars 2009

L’Ancienne Ecole – Maison Communale de Genval

Tout va être rasé et remplacé par des logements sociaux et moyens. Une nouvelle crèche remplacera l’existante. Les responsables communaux sont tombés des nues lorsque nous leur avons fait remarquer que ce bâtiment n’était pas inintéressant tant par le style de tendance art-nouveau que par son caractère de bâtiment repère de la place communale et par une identification réciproque entre ce lieu et les habitants. Le Bourgmestre nous fit comprendre que nous n’étions que des farfelus. Avec une belle unanimité le Collège agita le spectre du déficit communal si l’on devait restaurer. Faisions-nous fausse route ?

Nous parlâmes de notre idée de rénovation à l’Association des Commerçants du Haut Genval, au Comité de l’Avenue des Combattants et au Cercle d’Histoire de Rixensart. Tous furent unanimes, il fallait maintenir le bâtiment à front de rue. Nous distribuâmes un peu plus de deux mille questionnaires explicatifs demandant de voter pour la disparition ou pour la rénovation partielle de l’ancienne école. Ce ne furent pas moins de 648 habitants qui nous renvoyèrent le document. Un taux de réponse absolument étonnant. Le Conseil Communal suivant vota un amendement au cahier des charges prévoyant, en variante, la rénovation du bâtiment à front de rue ou le maintien de sa façade. Aux dernières nouvelles, l’architecte Bodart, de Genval, a été désigné comme auteur de projet. Selon l’Echevine P.Lebon, la façade actuelle serait maintenue. Nous devons nous revoir lors de l’avancement du projet.

Publié dans L’Ancienne Ecole | Commentaires fermés sur Mars 2009

Octobre 2008

Communiqué de Presse 23 octobre 2008

Hommes et Patrimoine et les Papeteries de Genval

Il y aura bien 360 appartements et non 463

Ce dossier nous le suivions depuis plus de 15 ans, avant même que ne naisse l’association Hommes et Patrimoine en 1998. Pour des raisons juridiques, un véritable imbroglio de statuts différents, et des raisons tantôt obscures, tantôt politiques, les deux sont souvent liées, ce dossier ne commença à bouger qu’ au début des années 2.000.
Ce n’est qu’à la fin de 2005, qu’un nouveau PCAD (Plan Communal d’Aménagement Dérogatoire) fut soumis à la CCAT (Commission Communale d’Aménagement du Territoire). A la surprise de ses membres, dont certains l’étaient également d’Hommes et Patrimoine, le projet était celui d’un « Centre Urbain Commercial » et de 650 logements. Ce qui ne correspondait nullement à la vision que nous et d’autres avaient d’une reconstruction d’un centre polyvalent de village, en l’occurrence celui de Genval.
Que pouvait-on constater :
– Une dépollution seulement partielle, qui nécessitait une isolation par dalles de béton et interdisait l’habitat au rez-de-chaussée et tout potager ;
– Des îlots massifs et carrés qui se succédaient sans tenir compte du sens de la vallée et de l’ensoleillement et une densité très forte d’occupation type centre-ville ;
– Des bâtiments de 6 niveaux plus toiture qui barraient la vallée de la Lasne ;
– Des gabarits de bâtiments trop importants par rapport à ceux environnants ;
– La Lasne était définitivement enfouie ;
– Aucune tentative architecturale de respecter le bâti existant, sans l’imiter ;
– Des logements pléthoriques, plus ou moins 650 logements ;
– Pas de front de bâtisse continu le long de l’avenue Roosevelt et de la rue de Rixensart ;
– Le doublement de la grande surface sur sa localisation actuelle, une hérésie dans le cadre du réaménagement des Papeteries ;
– Etc…

Pour les autorités communales en place en 2005, ce projet était acceptable. A un tel point que tout était prévu et entendu pour le mettre en oeuvre.
Devant une telle aberration d’aménagement de ce qui deviendra un véritable quartier au centre de Genval, Hommes et Patrimoine a mis tout en oeuvre pour empêcher un tel projet. Conférence de presse, réalisation audiovisuelle, conférences et courrier, pour expliquer et montrer à la population ce qu’un tel projet serait une fois réalisé dans la vallée. Contacts en tous genre. Assez rapidement Hommes et Patrimoine a pu convaincre la population. La CCAT, une partie du Conseil communal et des associations sont venus renforcer nos contre-propositions.

H&P et les Papeteries suite 1

A l’époque nous fûmes traités de « terroristes » de « gauchistes irresponsables » et de « fossoyeurs de la commune » par certains groupes politiques, stupéfaits que l’on pouvait s’opposer à ce qui, selon eux, avait été si bien organisé. Dans l’édition du SOIR du 10 janvier 2006, on pouvait lire cette déclaration émanant d’un membre du Collège « On ne va pas demander l’avis des gens si tout est déjà approuvé »
Les « fossoyeurs », eux, prirent contact avec le promoteur et son équipe. Désireux d’associer leur image à une réalisation de qualité et heureux de trouver des interlocuteurs responsables. Ceux-ci se révélèrent ouverts aux propositions qui leur furent présentées. De fil en aiguille, nous voilà en septembre 2008 et le nouveau projet, actuellement à l’enquête publique, diffère du tout au tout par rapport au premier.
– Dépollution totale de la partie centrale permettant un habitat normal ;
– Répartition des îlots tenant compte de la vallée et de l’ensoleillement ;
– Les plus hauts bâtiments n’auront plus que 3 niveaux / plus toiture et le(s) dernier(s) niveau(x) sera (seront) en retrait ;
– Des gabarits encore un peu à revoir ;
– La Lasne à ciel ouvert sur plus de 60% de son parcours ;
– Une unité architecturale acquise même si elle reste à définir ;
– Un front de bâtisse continu ( Roosevelt-Rixensart) qui protège du bruit l’intérieur du site ;
– Le déplacement de la grande surface ;
– Une grande entrée perspective .

Il y a quelques jours, le 17 septembre, les journaux annonçaient la construction de 463 logements. Lorsque ce chiffre fut avancé par un des orateurs lors de la séance publique ce fut la stupeur chez nos membres qui participaient à la commission Papeteries. En fin de séance Messieurs Ph.Lauwers, Echevin, et Eric Roubaud, représentant du groupe Mestdagh, vinrent trouver notre président et lui confirmèrent que le nombre de logements était bien de 360. Le chiffre de 463 étant une extrapolation théorique. Monsieur Jean Vanderbecken, le bourgmestre, le confirma également lors d’un entretien avec Hommes et Patrimoine et ne fit aucune objection à ce que cette information soit communiquée à la Presse.

Nous pouvons dire que l’association Hommes et Patrimoine a été le moteur de ce renversement de situation. Mais elle continuera à être vigilante, car il reste encore bien du chemin à parcourir.

Dernier sujet : la mobilité engendrée par les 370 logements, les commerces et les services. Cette question reste sans solution. En effet, les mesures d’accompagnement permettront temporairement d’écouler tant bien que mal le trafic supplémentaire. Mais tout nouvel accroissement sur l’axe de la N.275 ne fera qu’accroître le problème. C’est ce qu’a confirmé le représentant de Transitec (bureau d’étude de la mobilité). Soit tous les sites à restaurer et les lotissements sont transformés en espaces verts, soit la population utilise prioritairement les transports en commun, tout au moins s’ils sont adéquats.

Le Bureau

Publié dans Papeteries de Genval | Commentaires fermés sur Octobre 2008

Juin 2007 – A lire

A lire

Une étonnante descente dans l’âme humaine et de ses paradoxes. De la sauvagerie physique à la sauvagerie intellectuelle et fonctionnarisée. A relire : de Virgil Gheorghiu –Les immortels d’Agapia et la Vingt cinquième heure- d’Alexandre Soljénitsine- L’Archipel du Goulag- et à lire de Jonathan Littell- Les bienveillantes.

Un sujet de lecture qui devrait être mis au programme des dernières années de secondaire.

Publié dans Divers | Commentaires fermés sur Juin 2007 – A lire

Juin 2007 – Fedex

Nous venons d’apprendre que l’étude d’incidence venait de se terminer. Nous espérons pouvoir en prendre connaissance le plus rapidement possible. Nous rappelons qu’il s’agit du transfert de l’organisation de Fedex ( Federal Express) de Zaventem vers La Hulpe. L’importance des chiffres du projet initial était telle, que de nombreuses associations et un grand nombre d’habitants s’étaient opposés à ce projet.

Nous avions envoyé une lettre à l’administration communale, dans laquelle nous demandions qu’un équilibre soit observé entre l’environnement et les nécessités économiques. Nous attirions également l’attention sur les dangers d’une réalisation d’une telle ampleur en cas de délocalisation. Nous serons curieux de connaître les recommandations, notamment concernant la mobilité, de l’étude d’incidence.

Publié dans Fedex | Commentaires fermés sur Juin 2007 – Fedex