La Grande Bruyère à Genvalbruy2

Parcelle à lotir depuis 1965 avec un premier permis de lotir pour trois lots de villas à raison de dix-huit logements par lot, cette propriété privée de 2,16 ha, située sur le versant pentu de la rive droite de la Lasne, a été l’objet pendant plus de 40 ans d’une vive opposition entre un intérêt général et un intérêt privé légitime.

Ce terrain, coincé entre la réserve communale de la Grande Bruyère et la réserve naturelle du Carpu gérée par Natagora, présente une diversité écologique remarquable : dans le haut, des sables bruxelliens podzolisés sur assise yprésienne imperméable, témoins d’une lande exploitée jadis par pâturage et fauchage ; dans le bas, des sources et suintements avec sphaignes et fragments de tourbière de pente.

Lire la suite : L’enclave de la Grande Bruyère - Serge Laurent

La Grande Bruyère à Genval

 

En fin d’année, nous avons appris que les propriétaires de la Grande Bruyère avaient donné leur accord de rachat, par la Commune, de leur terrain de 2,6 hectares.

La signature de l’acte de vente a été apposée en ce mois de mai 2011. Un article de note collaborateur Serge Laurent retrace le combat mené de 1965 à 2010.

 

La Grande Bruyère à Genval

Pour les très nombreux défenseurs de cette zone verte, sachez que le PCAD est toujours

en cours.

En avril 2000 nous obtenions le vote par le Conseil communal d’un PCAD destiné à transformer le site de la vallée, y compris les parcelles d’un lotissement, en zone verte protégée. En 2003, sous un prétexte farfelu, le PCAD fût abandonné.

Comme vous le savez peut-être, le Conseil communal de mai 2007 a revoté ce PCAD avec appel à auteur de projet.

La Grande Bruyère - Genval
Avec l’aide des 20 associations qui nous ont soutenus, nous avons poursuivi la campagne de sensibilisation des différentes autorités

  • Conseil communal, départements de la Région wallonne
  • Mministres de l’environnement et de l’aménagement du territoire
  • Communautés européennes.

Nous avons organisé une manifestation populaire en février. En février le temps était exécrable, mais nous n’avions pas le choix, notre marche devait se dérouler avant que le conseil communal et le collège de Rixensart ne prennent position. Nous avons eu, à partir de là, plusieurs bonnes surprises, celle du nombre des participants : 423, celle d’une accalmie des conditions météorologiques durant la manifestation, ensuite vinrent le refus de permis de la commune et le rejet du recours du promoteur par la Région wallonne. Enfin en avril, revenant sur son abandon en 2003, le Conseil communal revotait le PCAD, que nous avions obtenu en 2000.

A l’heure actuelle subsistent deux inconnues. Quelle va être l’attitude de la propriétaire ? Quelle va être l’attitude du nouveau collège, dont les acteurs avaient soutenu notre démarche lorsqu’ils étaient minoritaires ?