LA CURE DE ROSIÈRES

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Un dossier qui, en principe, a trouvé sa solution après bien des discussions parfois houleuses, où tous les arguments étaient bons même s'ils manquaient de réalisme. Nous ne décrirons pas tous les rétroactes, ce serait trop long, mais nous les résumerons comme suit :

En 2016 la Commune élabore, avec la société de logements publics Notre Maison un projet de sept logements à loyers modérés sur le site de la cure dont elle se dit propriétaire.

En 2017 se crée « Rosières Notre Village » qui dénie à la Commune son titre de propriétaire et veut la sauvegarde de la Cure. Nous avons été appelés par les deux parties, puis incorporés dans le groupe de travail. Il était clair pour nous que la seule solution était un compromis où subsisteraient la cure, mais pas le cloître dont parlaient certains, qui n'avait jamais existé, et des logements de petites tailles. Finalement, ce fut la solution qui prévalut

après une longue bataille d'arguments juridiques, techniques, sécuritaires et financiers, après maints échanges où se cognaient des intérêts contradictoires.

La cure était préservée, la Commune y ferait quelques travaux de restauration, et six logements seraient créés. Ce qui correspondait à la thèse que nous défendions.

201812-23


Projet : Notre Maison - Arch. Cédric Polet - Bureau : Ledroit-Pierret-Polet

LA CURE DE ROSIÈRES

C'est un ancien bourgmestre de Rixensart, Michel Coenraets, qui nous a alertés à propos d'un dossier, quasi bouclé, de destruction du presbytère (1761) de Rosières et d'une nouvelle construction dans un style actuel.

Les faits : Le presbytère se situe sur un terrain assez vaste. La société « Notre Maison », elle encore, a établi des plans pour la démolition du presbytère, sa reconstruction et la construction de 8 logements sur un terrain revendiqué par la commune comme sa propriété. En soi, rien que de très normal.

Oui, mais Michel Coenraets conteste cette propriété et prétend que le site appartient à la Fabrique d'église. Ce n'est pas la première fois que surgit ce type de contestation. Les fabriques d'église et l'évêché, soit par manque de numéraire soit par calcul, abandonnent l'entretien de leurs biens aux communes.

Celles-ci, après trente ans ou plus, se considèrent comme propriétaires légitimes du bien. Mais il semblerait que les biens d'une fabrique d'église soient inaliénables ! Bref, chacun brandit ses archives.

Entretemps grandit, chez les Rosiérois, le soutien au projet alternatif de l'ancien maïeur : rénovation du presbytère, reconstruction de l'aile gauche et construction d'un bâtiment en angle avec l'aile gauche, soit cinq logements, plus le presbytère et ses locaux paroissiaux.

Nous avons été appelés par la Commune pour une première réunion avec Notre Maison et Michel Coenraets. Nous avons proposé une solution de compromis : garder le type architectural du presbytère, ce qui ne présente pas de difficultés, et lui joindre un bâtiment par exemple en L.

Mais rien ne fut résolu.

Une nouvelle réunion se tint la semaine passée (Evêché, Fabrique d'église, Curé de la paroisse, Commune, Notre Maison, Rosières Notre Village et Hommes et Patrimoine). Les discussions furent parfois tendues, le représentant de l'Evêque ne voulant à aucun pris prendre des engagements financiers pour un nouveau dossier. Notre Maison arguant finances, et dossier quasi terminé. Rosières Notre Village soutenant son projet.

Nous avons pris la parole pour défendre un compromis qui pourrait être acceptable pour tous. Nous pensons avoir été entendus, et on se dirigerait vers une solution intermédiaire.

curros