Hôtel Normandy –Genval lac

Dossier de 2015 à 2022

Enfin en 2022 tout est terminé.

 

Comme beaucoup de chantiers, il a été ralenti par la pandémie. Nous rappellerons au promoteur la remise en état de la zone végétale telle que prévue dans le dossier de la demande de permis de bâtir. L‘architecture, que nous avions proposée, s’intègre bien à son environnement.

HN

 

L'ancien Hôtel Normandie de Genval-les-Eaux

La saga du Normandie a pris fin. Les travaux, prévus en 2018, viennent de débuter.

Si les plans de remise en état du parc sont réalisés (en tout cas ils sont prévus), le nouveau bâtiment de style anglo-normand s'intégrera bien au quartier, même si l'on peut regretter l'ancien Normandy, sans oublier que celui-ci menaçait ruine.

 

 7-2019

 

L'ancien Hôtel Normandie de Genval-les-Eaux

Encore un dossier qui semble définitivement bouclé. Un bref rappel de nos articles précédents. C'est en début 2014 que nous avons été sollicités par le promoteur et ses architectes. Ce fut le directeur de projets d'Equilis, avec qui nous avions collaboré qui nous avait recommandés.

Auparavant nous avions réagi avec vigueur contre le premier projet : deux immeubles modernes en forme de cube et reliés par un bâtiment avec piscine intérieure. Le problème qui se posait était : que faire du vieil hôtel Normandie. Les uns voulaient à tout prix le conserver tel quel et ne pas toucher aux arbres, les autres, appuyés tant par les rapports techniques que sur celui des pompiers, voulaient l'abattre. Une restauration impliquait une refonte totale du bâtiment. En gros, seuls certains des murs extérieurs pouvaient être conservés.

Le deuxième projet comportait toujours deux bâtiments mais dans ce style anglo-normand qui fait le charme du quartier du Lac de Genval.

Un élément nous opposait au promoteur : la densité. Pour nous il ne fallait pas dépasser 11 logements à l'hectare. Le promoteur diminua sa densité de 16 à 13. Les partisans de la restauration à tout prix portèrent l'affaire au Conseil d'Etat, qui cassa le projet surtout à cause de la densité. Dans les tractations qui suivirent, les arguments et intérêts avancés furent, disons, très divers. Le troisième projet reprenait le style du deuxième mais il n'y avait plus qu'un bâtiment de 11 logements ! Il fut accepté.

L'abattage de 44 arbres fit aussi beaucoup de bruit. C'est oublier que la DNF (Département Nature et Forêts) de la Région wallonne avait validé celui-ci (14 arbres étaient malades, 14 formaient une rangée de sapin, et il n'y avait pas d'arbres classés dans les 16 autres) et exigé une replantation précise.

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Les travaux ont commencé !

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L'ancien Hôtel Normandie de Genval-les-Eaux

La saga du Normandie semble être sur le point de prendre fin.

Après le premier projet auquel nous nous étions fermement opposés, nous avions travaillé, de concert avec le promoteur et le bureau d’architecture, à un nouveau projet (deux bâtiments) qui, lui, reprenait le style anglo-normand typique du quartier du Lac.

Nous avions pris cette option, après que nous eûmes été convaincus de l’impossibilité de restaurer le vieux Normandie, et que, si on voulait le maintenir, il fallait l’abattre, puis le reconstruire à l’identique en tenant compte des normes actuelles. Cela avait un coût que personne ne voulait envisager. Et cela aurait conduit à la ruine du bâtiment et à son remplacement par un projet imprévisible.

Un recours au Conseil d’Etat fut déposé.

Les motivations de ses initiateurs furent très diverses, selon un des protagonistes du dossier Normandie. Le recours fut accepté essentiellement parce que la densité de 13 logements était trop élevée. Nous avions, à plusieurs reprises, conseillé une densité de 11 logements.

En fin de compte, un accord a été trouvé et c’est un troisième projet de 11 logements qui a vu le jour, toujours dans le style anglo-normand.

 

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(Le troisième projet : Atelier d’Architecture de Genval)

L'ancien Hôtel Normandie de Genval-les-Eaux

Le projet est suspendu à la suite de l’arrêt du Conseil d’Etat.

La lecture de cet avis révèle clairement que l’argument majeur du dossier, celui qui a entraîné la suspension des travaux, est une densité jugée trop élevée.

Indépendamment de toute autre considération le bâtiment continue à se dégrader. Un nouvel audit le confirme. Notre position sur le fond du débat reste inchangée. 

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Le projet suspendu par le Conseil d’Etat


 

Nous croyons sensé de dire que personne ne voudra restaurer le vieil hôtel Normandie. Sauf si d’importantes contreparties sont offertes et encore.

Par contre, nous risquons à court terme de nous retrouver avec un chancre qui, à un moment donné devra faire l’objet d’une démolition pour cause de salubrité publique, et nul ne sait ce qui le remplacera.

Cela pourrait bien être un complexe à l’architecture très contemporaine (nous n’avons aucun préjugé contre ce type d’architecture). Mais renforcerait le caractère contemporain du quartier, déjà présent avec notamment les quatre immeubles des Hauts-du-Lac, soit 24 appartements sur la parcelle, de la Villa Becquevort, fort semblable à celle du Normandie.

 

Nous ne savons pas si les opposants, au projet actuel, y trouveraient leur compte dans leur souhait de garder au quartier du Lac le style anglo-normand.

Il faut éviter de se lancer dans des discours enflammés ou camper sur des positions définitives. Si la meilleure des choses était bien la restauration de ce bâtiment à l’abandon, encore faudrait-il trouver un mécène. Depuis dix ans ce n’est pas le cas.

Nous pensons, aussi, qu’à tout problème il y a une solution.

L'ancien Hôtel Normandie de Genval-les-Eaux

 

 

Le parcours des dossiers d’urbanisme, quand ils sortent de l’ordinaire, sont souvent pleins d’aléas. Celui-ci n’a pas échappé à la règle. Nous n’avions pas non plus échappé aux critiques des partisans d’une idée radicale : conserver et restaurer l’ancien bâtiment. Ce qui avait été aussi notre première perception, et suscité notre opposition au projet. Mais c’était avant de prendre connaissance de l’état général du Normandie.

 

Puis, au fait de la situation, nous avions proposé l’alternative d’une construction nouvelle mais respectant le style anglo-normand. Maître de l’ouvrage, architectes et Commune nous avaient suivis. Tout semblait en ordre quand survinrent des complications du genre procédure mal engagée, mauvaise compréhension de la situation…

 

Finalement, tout semble remis sur les rails. Notre grande crainte, basée sur notre expérience, était que rien ne se fasse et que l’actuel Normandie ne devienne un chancre dans le quartier du Lac. 

 

 

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